Depuis 2010, le lac Beaulne est inscris au Réseau de Surveillance Volontaire des lacs (RSVL). L’inscription au RSVL permet de suivre à moindre coût la qualité de l’eau du lac. Les paramètres analysés sont: la transparence de l’eau (profondeur du disque de Secchi); le phosphore, le carbone organique dissous et la chlorophylle a. Toutes les analyses d’eau sont effectuées par le laboratoire du ministère du Développement durable de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques (MDDELCC), soit le Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ).

Pour en connaitre davantage sur les objectifs, le partage des responsabilités et la méthodologie utilisée dans ce programme vous pouvez visiter le site web.

Les résultats d’analyse pour le lac Beaulne sont disponibles sur le site du RSVL qui est mis à jour annuellement. Voici les fiches de résultats:

2010

Suivi de la qualité de l’eau 2010

Suivi de la transparence 2012

Suivi de la transparence 2010-2012

2015

Suivi de la qualité de l’eau 2015

Bilan des activités de suivi 2015

Suivi de la qualité de l’eau 2010-2015

Bilan:

Les variables physicochimiques mesurées dans une des zones d’eau profonde du lac Beaulne donnent des signaux discordants, mais son état trophique se situe vraisemblablement dans la zone de transition oligo-mésotrophe.

D’après les résultats obtenus, il est possible que le lac Beaulne présente certains signes
d’eutrophisation. Afin de ralentir ce processus, le MDDELCC recommande l’adoption de mesures pour limiter les apports de matières nutritives issues des activités humaines. Cela permettrait de préserver l’état du lac et ses usages.

Coliformes fécaux:

Des prélèvements ont été réalisés à 3 endroits dans le lac Beaulne au mois de juillet et les résultats ont démontré une faible quantité de coliformes fécaux dans l’eau (moins de 15 unités par 100ml). Il n’est toutefois pas recommandé de consommer l’eau du lac sans traitement au préalable. Il n’y a aucune restriction pour la baignade.

Des analyses effectuées plus régulièrement (entre autres après des épisodes de pluie) permettraient de dresser un portrait plus complet de la qualité de l’eau du lac.

Les coliformes fécaux sont des bactéries qui vivent naturellement dans l’intestin des animaux à sang chaud, soit les oiseaux et les mammifères. Leur présence dans un plan d’eau indique donc nécessairement une contamination par les matières fécales et les microbes qui y sont associés (MDDELCC, 2015).